dimanche 13 octobre 2013

Un weekend sur la lune.


Ça me fait drôle, vous savez, de ne plus avoir à attendre des mois avant de le revoir. En fait, ça me fait drôle d'avoir une vie normale. Mais cette sensation est loin d'être désagréable, au contraire. Hier soir, il a exceptionnellement terminé plus tôt que prévu et a improvisé une petite sortie dans un pub. Il était vingt-trois heures. Levée à 6h45, je n'ai toutefois pas hésité - Sans doute trop heureuse de passer du temps avec lui - et j'ai chaussé mes ballerines avant de courir le rejoindre au bout de ma rue où il est passé me prendre. Synchronisation parfaite. On a parlé de tout et de rien. Surtout de rien. Il m'a dit vouloir un chat, en plus de sa chienne, et j'ai fait la moue. Il a tenté de deviner ce que je lui préparais de bon pour notre déjeuner du lendemain. Et tout ça a duré un peu plus d'une heure, pendant laquelle j'ai savouré un Virgin Colada.

On s'est donc revu aujourd'hui, pour Le déjeuner. J'avais l'estomac noué, de peur de rater mon plat. Je lui ai finalement concocté, comme entrée, une salade de concombre, sauce yaourt-citron-paprika, agrémentée de ciboulette. Puis, comme plat principal, j'ai fait un gratin de courgettes - malheureusement un peu trop liquide, mais pas si mauvais que ça - avec des côtes de veau. On a fini la journée devant Le Royaume des Voleurs, où j'ai enfin reconnu Stephen Moyer et pendant lequel D. s'est assoupi - couché à 7 heures du matin, logique -, puis devant La Comtesse.


Entre temps, il a fini par apercevoir les marques qui sillonnent mon bras et que je ne cache pas. A quoi bon cacher tout ça, après tout ? J'ai encore du mal à cerner ce qu'il a pu penser de tout ça, mais de suite il a préféré prendre la chose avec humour. J'ai accepté. J'ai compris qu'il lui est difficile de parler de choses sérieuses, et quelque part je comprends. Rire, c'est un moyen efficace pour se protéger soi-même. Je l'utilise tellement souvent, que je peux en témoigner.

Ça me fait drôle, vous savez, de ne plus avoir à attendre des mois avant de le revoir. Lorsqu'il s'en est allé, j'ai laissé tomber ma retenue et je me suis blottie dans ses bras prête à pleurer. J'avais l'impression d'être sur ce quai de gare, prête à revivre des mois de solitude. Lorsqu'il a disparu au loin, je sentais encore son odeur flotter dans l'air. Elle a complètement imprégné mes vêtements. Si bien que, lorsque je ferme les yeux, j'ai l'impression d'être encore assise là-bas, au creux de ses bras. Il faut que je me mette dans la tête que ces mois d'attente ne sont plus : je le revois jeudi, au plus tard. Oui, ça me fait drôle d'avoir une vie normale. Mais dieu sait que j'aime ça. 

Je vous embrasse. ♥

2 commentaires:

  1. Je suis heureuse de lire ça ! Tu mérites ce bonheur. Vraiment. ♥

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  2. Et moi je suis tellement heureuse pour toi, vraiment ! *_*
    C'est que du bonheur, tout ça.

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